musique

MASTER ARTISTES DES MUSIQUES TRADITIONNELLES

UNE PREMIÈRE EN FRANCE

EN PARTENARIAT AVEC L’UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE

LIEUX DE FORMATION  : EN DISTANCIEL ET EN PRÉSENTIEL (RENNES, BREST ET PARFOIS NANTES)

 

 

Le master « Artistes des musiques traditionnelles » est unique en France. C’est la première formation à ce niveau, commune à plusieurs établissements d’enseignement supérieur (Le Pont Supérieur et l’Université de Bretagne Occidentale – Brest), portant sur les musiques traditionnelles. Ce master est doublement accrédité par le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. La délivrance du diplôme est conditionnée par la présentation scénique d’un projet artistique personnel et la rédaction d’un mémoire de recherche.

Le master est ouvert en formation initiale et formation professionnelle. Dans le cadre de la formation professionnelle, différentes prises en charge sont possibles (Afdas, Uniformation, Pôle Emploi, employeur…).

Contacts

Responsable des cursus pédagogiques : Tristan JEZEQUEL COAJOU
06 76 99 22 03 / tjezequel@lepontsuperieur.eu
Renseignements : Marie-Laure LEVILAIN
06 35 11 46 95 / mllevilain@lepontsuperieur.eu

Brochure de présentation : FR / ENG

RECRUTEMENT 2024

 

PAS DE RECRUTEMENT POUR LA RENTRÉE 2024

LES PRÉ-REQUIS

L’entrée en master s’effectue tous les 2 ans sur dossier et entretien. Les candidates et candidats présentent un projet de recherche et de réalisation artistique.

Il est ouvert :

  • à tout artiste titulaire d’un DNSPM en musiques traditionnelles ;
  • à tout détenteur d’un DNSPM et/ou d’une licence disposant d’une expérience artistique reconnue dans l’esthétique des musiques traditionnelles, toutes aires culturelles confondues. L’envoi d’une vidéo pour passage en commission artistique sera demandé dans la procédure de candidature.
 
PUBLICS

Ce master propose de compléter, d’enrichir et de renouveler les bagages artistiques des étudiantes et étudiants, de certifier leurs compétences professionnelles, d’acquérir des éléments méthodologiques et de culture épistémologique ainsi que de les initier au travail de recherche via la rédaction d’un mémoire.

Il s’adresse aux artistes des musiques traditionnelles, instrumentistes ou chanteurs, de toutes aires culturelles ou de tous répertoires, qu’ils s’agissent :

  • d’interprètes du spectacle vivant (sous régime de l’intermittence du spectacle ou tout autre régime) ;
  • d’enseignantes et enseignants ;
  • de chercheurs et chercheuses ;
  • d’encadrantes et encadrants dans des structures de l’animation socio-culturelle, de l’action culturelle ou du développement territorial.
CONTEXTE DE LA FORMATION

Depuis la grande vague folk des années 1965-1980, le mouvement des musiques traditionnelles en France a connu un développement important. Les musiques traditionnelles ont été reconnues par l’État comme constituant une esthétique à part entière, admises à rejoindre l’enseignement spécialisé, au même titre que les musiques actuelles amplifiées, le jazz ou les musiques anciennes. Elles ont été fédérées dans un mouvement d’acteurs partageant des valeurs communes et représentées par une fédération. Enfin, elles ont été repérées comme un mouvement de création artistique qui a connu un essor sans précédent ces 30 dernières années. Ainsi, les artistes se revendiquant de cette esthétique ont pu accéder aux scènes des réseaux des musiques actuelles et même émarger aux dispositifs d’accompagnements d’artistes et d’aides à la création, en investissant, outre les domaines du bal et du concert, ceux du spectacle vivant, du spectacle jeune public ou des formes plus hybrides incluant le conte, la danse ou bien encore les nouvelles technologies.

Ainsi, les artistes des musiques traditionnelles présentent des profils et des projets artistiques très divers, avec, cependant, des éléments communs fondant leurs pratiques et leurs postures, à savoir le fait ou la revendication :

  • d’un rapport à un instrumentarium spécifique par sa facture ou par son usage ;
  • de références à des pratiques ou des répertoires caractérisés par leurs formes ou leurs fonctions et transmis le plus souvent oralement sur un temps long ;
  • d’un ancrage dans une ou plusieurs aires culturelles ou sociétés définies ;
  • de valeurs partagées aussi bien dans le rapport qu’ont les artistes à leur objet que dans les rapports entre ces artistes, leurs publics et leurs objets.

Ces artistes ont souvent traversé des apprentissages et des perfectionnements singuliers, marqués par des démarches volontaristes (apprentissage par immersion, collecte, choix d’un maître etc.) et par l’autodidaxie. Ils ont également des aspirations à la recherche souvent très poussées, mais parfois déconnectées des mondes académiques et universitaires. C’est en tenant compte de ces spécificités que se sont construites les formations supérieures aux musiques traditionnelles dans les pôles d’enseignement supérieurs : DNSPM et surtout Master.

Dans une région dont la vivacité des musiques traditionnelles et dont l’ouverture sont remarquées partout en Europe, le Master « Artistes des musiques traditionnelles » vise à permettre aux étudiant.es/stagiaires de pouvoir se doter d’outils de création, de recherche et de diffusion qui leur permettront de mener leurs projets à bien.

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES ET COMPÉTENCES VISÉES

Le Master vise à donner aux étudiant.es/stagiaires une formation artistique et réflexive, de niveau universitaire, ainsi qu’une maîtrise de la structuration professionnelle associée une bonne connaissance des milieux de diffusion et de production artistique. Ce Master a pour objet de développer un ensemble de compétences uniques et spécifiques en associant :

  • une formation à une démarche artistique spécialisée et de haut niveau incluant une dimension de création et de recherche ;
  • une réflexion poussée et scientifiquement fondée, sur les répertoires, les pratiques, les contextes sociaux et culturels dans lesquels cette musique s’inscrit et évolue ;
  • une acquisition de connaissances par un accompagnement personnalisé de la structuration, des procédures et des usages des milieux professionnels de la production et de la diffusion et des milieux connexes (éditions, médias, critique…).

 

Les compétences à atteindre sont les suivantes :

  1. un bon niveau de connaissances des principes fondamentaux et des courants de pensée des sciences humaines et sociales ;
  2. une pratique artistique poussée, experte, au service d’un propos, dans le champ des musiques traditionnelles, dans la spécialité et/ou dans l’aire culturelle ;
  3. une connaissance approfondie des milieux du spectacle, de l’édition, de la diffusion culturelle et des médias ;
  4. la maîtrise satisfaisante d’au moins une langue autre que le français ;
  5. la capacité à la rédaction d’un travail de recherche de synthèse.

L’objectif final est une réalisation artistique incluant à la fois une dimension de recherche (soutenance d’un mémoire) et un volet professionnalisant par un accompagnement structuration-diffusion. Pour certain.es des étudiant.es, la perspective de poursuite en thèse dans le cadre des dispositifs « Thèse-Action », associant activité musicale et recherche, est envisageable.

ENSEIGNEMENTS

La formation, sur deux ans, est organisée en 120 ETC, chaque année équivalant à 60 ECTS. Elle présente un seul parcours-type réalisé en étroite coordination entre l’université de Bretagne Occidentale et Le Pont Supérieur. Chaque semestre, le cursus est articulé en 5 UE délivrées par l’UBO et Le Pont Supérieur. Il comprend systématiquement : une UE de sciences sociales, une UE de perfectionnement artistique, des enseignements méthodologiques (avec une dimension numérique importante), des enseignements de langues et des stages professionnalisants.

Les contenus de master sont bâtis selon un triptyque :

  • Un premier axe sciences humaines et sociales : différents cours (histoire, sociologie, ethnologie, anthropologie, épistémologie, esthétique etc.) permettent d’interroger les notions de « faits culturels », de « milieux élaborateurs », selon les écoles ou les époques ;
  • Un second axe artistique et technique : un système de séminaires et de compagnonnage permet à l’étudiante ou à l’étudiant d’évoluer sur un plan technique et instrumental, tout en menant sa recherche artistique ;
  • Le troisième axe construction et positionnement du projet artistique : l’étudiante ou l’étudiant est invité à construire son projet dans le temps (de sa structuration, à ses cibles de diffusion jusqu’au volet communication), par un système de cours, de rencontres, de visites, d’ateliers et de séances d’accompagnement personnalisé.

Le cursus adosse une formation théorique avec des apports en sciences sociales (ethnologie, anthropologie, sociologie, histoire, psychologie) et des apports ciblés sur l’histoire et la structuration du milieu des musiques traditionnelles, à une formation pratique dans le domaine de la création artistique, sous forme de compagnonnage. Ces deux formations sont complétées par un accompagnement personnalisé de la structuration et de la diffusion du projet de chaque étudiante et étudiant.

Le M1 privilégie la formation générale tandis que le M2 met en avant la réalisation des travaux propres des étudiantes et étudiants.

 

UE1 – ETHNO-HISTOIRE-SOCIÉTÉS

Ethnologie générale (Master mention civilisations, cultures et sociétés / Parcours ethnologie et ethnographie) :

  • Méthodologie de la recherche et historiographie
  • « Ethnologie de la Bretagne »

Sociétés traditionnelles en question (de 1930 à nos jours)
Ethnologie et épistémologie
Préparation et accompagnement au mémoire de recherche artistique

 

UE2 – PROJET ET PRATIQUE ARTISTIQUE

Séminaires
Cours, rencontres, conférences
Masterclasses
Compagnonnage et tutorat

 

UE3 – MÉTHODOLOGIE (ENQUÊTE, COLLECTE, SOURCES, ARCHIVES)

Méthodologie de la recherche et historiographie
Esthétique et environnement de la culture
Diffusion, édition, médias…

 

UE4 – LANGUES

 

UE5 – PROFESSIONNALISATION

Rencontres, stages, cours.

ORGANISATION DU CURSUS

Pour des raisons pratiques, le cursus est organisé, autant que possible, autour d’une alternance :

  • de regroupements ponctuels des étudiantes et étudiants avec cours intensifs à Rennes, Brest et parfois Nantes ;
  • d’encadrement personnalisé et de tutorat ;
  • d’enseignements à distance pour les cours magistraux et TD. Les cours réguliers donnés à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) peuvent être suivis en visio-conférence à Rennes (adaptables en fonction de l’activité professionnelle des étudiantes et étudiants).

 

Semestre 1 :
3 sessions (début septembre, mi/fin octobre, mi décembre) de 4 jours
1 journée (5h) de cours par semaine de visioconférences (UE1 et UE3)

Semestre 2 :
3 sessions (fin janvier, mi-mars, fin avril), de 4 jours
2h par semaine de visioconférences (UE1)

Semestre 3 :
3 sessions (début septembre, mi/fin octobre, mi décembre) de 4 jours
1 journée (5h) de cours par semaine de visioconférences

Semestre 4 :
3 sessions (fin janvier, mi-mars, fin avril) de 2 jours

ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE

Christophe Apprill : Sociologue et danseur
Christine Argenté : Chargée de mission, Musiques et Danses en Finistère
Laurent Bigot : Sonneur, enseignant PEA
Nikolaz Cadoret : Musiques improvisées, enseignant PEA
Sébastien Carney, Maitre de Conférence en histoire contemporaine, UBO
Marc Clérivet : Artiste, enseignant PEA, historien, directeur adjoint du département musique du Pont Supérieur, coordinateur du Master
Alban Cogrel : directeur de la FAMDT
Jean-Yves Crochemore : ancien directeur des relations extérieures et de la communication du Quartz
Fabrice David : Ethnologue, chercheur en danse
Yvon Davy : Directeur de La Loure
Sergio Dalla Bernardina : Professeur d’ethnologie, UBO
Erwan Kerravec : Artiste musicien.
Nadia Elhady : Chargée de mission Cie 99°98
Philippe Jarnoux : Professeur d’histoire moderne, UBO
Tristan Jézéquel : Artiste musicien, coordonateur des musiques traditionnelles au Pont Supérieur
Marie Barbara Le Gonidec : Ethnomusicologue, CNRS
Géraldine Le Roux : Maitre de conférences en ethnologie UBO
Guillaume Veillet : Collecteur, chercheur
Jean-François Vrod : Artiste, violoniste

ÉVALUATION

L’obtention du diplôme repose sur une combinaison : contrôles continus et terminaux, présentation publique de projet artistique attestant de la valeur des pratiques artistiques des candidates et candidats et une soutenance de mémoire assurant la qualité scientifique du travail.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates (prévisionnelles) : 12 septembre 2022 au 12 juillet 2024
Durée : master en 2 ans, environ 999 heures comprenant 494 heures en face à face pédagogique et 505 heures de stages
Niveau à la fin de la formation : Bac + 5 ou niveau 7 du RNCP (120 ECTS)
Lieux de formation : site de Rennes, parfois Brest et Nantes
Poursuite d’études possibles : doctorat
Tarif formation initiale (statut étudiant) :

  • frais annuels de scolarité 243 € (tarif en vigueur pour 2022-2023 en référence à l’arrêté annuel fixant les droits de scolarité d’établissements publics d’enseignement supérieur relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur). Les bénéficiaires d’une bourse d’enseignement supérieur accordée par l’État, les pupilles de la Nation et les pupilles de la République sont, de plein droit, exonérés du paiement des droits d’inscription
  • frais de dossier : 60 €
  • reprographie : 50 €
  • cotisation CVEC : 95 € pour l’année 2022-2023

Tarif formation professionnelle (statut de stagiaire de la formation professionnelle) :

  • frais de scolarité pour les 2 années de formation : avec prise en charge 7 800 € / sans prise en charge 3 900 €
  • frais de dossier : 60 €

Accessibilité :
Pour toute demande d’entrée en formation de personnes en situation de handicap, il convient de nous contacter afin que nous puissions « tenir compte des besoins particuliers des personnes handicapées en adaptant les formations proposées » (loi handicap du 11 février 2005).
Nous vous proposerons un premier entretien de manière à étudier dans une démarche de co-analyse, les besoins et les réponses par rapport aux contraintes liées au handicap ; ces premiers échanges permettront de bien identifier avec la personne les exigences et conditions de la formation, puis de déterminer les éventuelles adaptations du parcours et les aménagements possibles des examens ou préciser une orientation vers une autre structure.

Référente handicap :
Catherine LEFAIX-CHAUVEL 
clefaix-chauvel@lepontsuperieur.eu
N’hésitez pas à prendre contact pour toutes questions liées à des situations de handicap.